Am Dienstag, 02.09.2008 gibt es eine Debatte im großen Rat des Kanton Waadt zur Beteiligung der Romande Energie:
Romande Energie en ombre et lumière
Le groupe de Morges a vu ses achats sur les marchés étrangers doubler au premier semestre.
Une hausse des ventes, mais une baisse du bénéfice opérationnel. Telle est l'image contrastée qu'a donnée hier Romande Energie de son premier semestre 2008. Que les volumes d'électricité commercialisée aient augmenté relèvent de la pure logique pour une entreprise qui a lancé, en cours de semestre, une filiale Romande Energie Commerce regroupant les activités commerciales de neuf distributeurs romands. Ainsi ce sont 1507 GWh qui ont été vendus entre janvier et juin, soit une hausse de 5% par rapport à l'an dernier, pour un total de 256 millions de francs (+12,9%).
Et si le groupe électrique sis à Morges peut se targuer d'avoir pu maîtriser ses charges d'exploitation, il n'en va pas de même de ses coûts d'approvisionnement. C'est d'ailleurs la principale cause, précise Romande Energie, de la baisse de 14,8% de son bénéfice opérationnel à 32,809 millions. Durant ces six mois, l'entreprise a vu sa production propre diminuer de 9,6% à 255 GWh en raison des conditions météo qui ont affecté principalement ses centrales au fil de l'eau. Elle a ainsi dû acheter davantage de courant sur les marchés pour assurer l'approvisionnement de ses clients et réguler sa distribution. Davantage en volume mais aussi en prix, car le MWh poursuit son envol sur les bourses européennes en raison notamment de la hausse des prix des matières premières. Ces achats ont ainsi doublé par rapport à l'an dernier, précise son directeur général, Pierre-Alain Urech. Qui ajoute que c'est bien pour diminuer cette dépendance que Romande Energie cherche à accroître sa part de production propre. Une part qui ne couvre pour l'heure que 0,5 des 3 TWh qu'elle a distribués par année à ses clients. Elle a donc décidé d'investir dans de nombreux projets, dont dans une centrale à charbon en Allemagne, suscitant un débat dont s'emparera le Grand Conseil mardi prochain.
Résultats sous pression
Au final, son bénéfice net a notamment profité de la valorisation de sa participation dans EOS, la holding romande en phase de rapprochement avec le Soleurois Atel. Il s'affiche ainsi en hausse de 10,4% à 55,1 millions. Pour l'ensemble de l'année, le groupe ne voit pas la tendance actuelle s'inverser sur les marchés internationaux, que ce soit en matière d'approvisionnement ou d'acheminement avec des enchères toujours élevées pour passer les frontières engorgées. De quoi laisser ses résultats opérationnels sous pression. Romande Energie a annoncé ce printemps une hausse de tarif pour certains de ses clients, qui est entrée en vigueur au 1er juillet. Une adaptation moyenne de 8,5% qui devrait lui rapporter 14 millions entre juillet et décembre.
Le groupe romand a présenté ses résultats alors qu'approche l'échéance 31 août - dont bénéficient les distributeurs pour divulguer la composition de leurs prix. Notamment le montant du timbre d'acheminement, la part non négociable du prix à disposition des clients qui ont, eux, jusqu'au 31 octobre pour se décider ou non à entrer dans le marché. Cette première phase d'ouverture du marché de l'électricité en Suisse officielle au 1er janvier 2009 ne concerne cependant que les consommateurs brûlant au moins 100 000 kWh par an.
0,45 ct pour le courant vert
L’électricité coûtera 0,45 centime de plus par kWh dès le mois de janvier. L’Office fédéral de l’énergie (OFEN) a fixé le tarif de ce supplément destiné à financer les mesures d’encouragement du courant vert. La loi prescrit d’augmenter la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables d’au moins 5,4 milliards de kWh d’ici à 2030, soit 10% de la consommation actuelle.
Adapté chaque année par l’OFEN, ce financement ne doit pas dépasser 0,6?centime par kWh. Se basant sur les besoins, l’office s’est prononcé pour un montant de 0,45?centime pour l’an prochain.
Cela permettra de dégager 258 millions de francs suisses. Environ 90 millions seront consacrés au financement des coûts supplémentaires pour les années 2007 et 2008. La loi enjoint en effet les entreprises d’approvisionnement de reprendre les surplus d’énergie produits par des producteurs indépendants. Elles subissent dès lors des frais supplémentaires
se montant à la différence entre le prix de reprise garanti, environ de 15?centimes par kWh, et le prix du marché.